Comme tout emploi en BTP sur un chantier de construction, le métier de plâtrier-plaquiste est tout aussi important que celui qui construit un logement avec toutes les bases de la structure. En effet, il s’occupe surtout de l’intérieur d’un logement neuf ou d’une maison à rénover pour donner un coup de jeune aux murs ou à d’autres surfaces. Pour donner une forme bien précise à la structure d’un logement, le plâtrier-plaquiste est la personne à appeler. Il cloisonne, installe les faux plafonds et autres. Cependant, ce type d’intervention, même qualifié de second œuvre, fait partie de la finition des travaux et donc, tout aussi important. Ainsi, des formations sont à suivre pour se spécialiser dans le domaine.
Missions et formations d’un plâtrier-plaquiste
Pour pouvoir exercer le travail, il faut savoir ce qu’on doit réellement faire sur le chantier.
Rôle du plâtrier-plaquiste
Le plâtrier peut intervenir dans des travaux de rénovation ou sur un chantier de construction de logements neufs. En effet, il a pour mission principale d’installer des cloisons, d’habiller les murs et de poser les faux-plafonds à l’intérieur. En termes simples, il décore, aménage et isole tout l’intérieur d’un logement.
Pour cela, le plâtrier utilise différents types de matériaux comme le métal, le plastique, le bois ou encore le placoplâtre. Après la pose du matériau, il va alors s’occuper des joints, de l’enduit et du lissage des murs par exemple, pour que le peintre puisse peindre facilement l’intérieur de la maison. C’est aussi le plâtrier-plaquiste qui s’occupe de l’isolation phonique et thermique du logement ainsi que de l’habillage et du coffrage de gaines techniques.
Formation en CAP
Pour pouvoir exercer ce type de métier, il faut avoir un CAP Métier de plâtre et isolation. Cette formation peut être suivie dès sa 3e année, et cela, à plein temps ou seulement quelques cours. En effet, la formation dure environ 24 mois pour connaître toutes les bonnes techniques et la bonne pratique. Lors de la formation, un cours sur les méthodes de plâtrerie sèche est enseigné. Juste après cette formation de 2 ans, l’étudiant peut décider de faire une pratique sur le terrain en entrant dans une société en tant que plâtrier-plaquiste. Par ailleurs, il est possible d’approfondir ses études en faisant un MC Plaquiste pendant seulement 1 an. Il y a également, après cela, le CAP Staffeur ornemaniste, mais c’est une spécialisation.
Formation bac Pro, BP ou BTS
Il est aussi possible de suivre une formation bac Pro Aménagement et finition bâtiment. La formation dure 3 ans, mais si l’étudiant est en 2e année dans le métier de construction durable ou en CAP ou BTP, la formation est plus courte. Après la formation, le futur plâtrier-plaquiste sera en mesure d’aller sur le terrain pour piloter un projet et gérer une petite équipe d’ouvriers en bâtiment. Ce qui fait que l’étudiant peut facilement devenir un chef d’équipe sur le chantier.
Il y a aussi la formation en BP métier plâtre et isolation où l’étudiant utilise des matériaux secs pour son travail. Avec un bac Pro par exemple, un plâtrier prépare le chantier au lieu de réaliser les travaux. Lorsqu’il aura fini sa formation, il peut devenir formateur ou chef de chantier. Après le CAP, la formation à suivre est juste de 2 ans.
Salaire moyen d’un plâtrier plaquiste
Pareil à celui d’un charpentier menuisier et comme tout travail concernant le BTP, le salaire est normalement défini par le SMIC. Mais il y a quelques facteurs variateurs comme la formation ou le diplôme de la personne, son âge et autres.
- En première année, si le plâtrier-plaquiste a moins de 18 ans, il aura 40 % du salaire.
- Jusqu’à 21 ans, c’est 50 % et 21 ans et plus, c’est 55 %.
- En 2e année, c’est 50 %, puis 60 % et 65 %.
- Et en 3e année, c’est 60 %, puis 70 % et enfin 80 %. Ce qui fait alors un revenu net d’environ 1 300 euros pour les débutants.
Avantages et inconvénients du métier
Ce métier du bâtiment est évolutif, tout comme le salaire. Il est également possible d’ouvrir sa propre entreprise. Cependant, le petit souci, c’est que vous devez tout le temps vous déplacer pour exercer le métier. Ainsi, des frais de carburant doivent s’appliquer à votre tarif.